« Ka taimaka abokina, an sace azzakarina ! Bari in gani ? A’a, ina tsammanin kuna fama da Koro !« .
Vous pouvez traduire cette petite conversation en haoussa sur Google, mais si vous la traduisez librement, elle signifie grosso modo : « Ami, à l’aide ! Je crois qu’on m’a volé mon pénis… Voyons voir. Non, tu souffres juste de Koro !« . En lisant le journal ce matin, je suis tombée sur un titre qui criait: « Syndrome de Koro : ce qu’il faut savoir sur le rétrécissement des organes génitaux« .
Il faut savoir qu’au Nigeria, nous avons des journaux sérieux, mais aussi quelques suffragettes locales. En fait, ils sont beaucoup plus amusants car les journalistes qui écrivent pour ces journaux ne se prennent pas autant au sérieux. Par ailleurs, je n’arrive pas à me défaire de l’impression que le journalisme sérieux est encore payé pour certains articles d’opinion politiquement sensibles. On peut donc affirmer que c’est dans les tabloïds que l’on trouve les reportages les plus objectifs sur l’actualité nationale. Le ton est peut-être différent, mais le compte rendu factuel n’en est que plus complet.
L’un de ces tabloïds que je jette un coup d’œil rapide tous les jours est le magazine PUNCH, le journal le plus lu. La lecture des titres se fait sans problème sur le téléphone, le journal est consultable gratuitement en ligne (contrairement à la quasi-totalité des articles des journaux néerlandais) et, outre les nouvelles « sérieuses », il y a plus qu’assez d’attention portée à l’aspect « cosy ».